1969-2022
Yves Canty est décédé, d’une défaillance cardiaque que rien ne laissait présager, dans la matinée du lundi 30 mai dernier, à l’hôpital Saint-Joseph de Lachine.
Né le 30 décembre 1969, à Montréal, il passerait sa vie à Lachine, où ses parents Lucille Bédard (1934-2021) et René Canty (1928-2013), fondèrent famille. Grandi aux côtés de son frère unique, Daniel (né en 1972), et de sa grand-mère maternelle, Jeanne (1904-1981) dans leur maison de la 37e avenue, il reste profondément attaché aux circonstances de son enfance et de son adolescence. En 2001, il épouse Sylvie Crevier (née en 1970) et, ensemble, ils acquièrent, sur la 40e avenue, une maison au plan apparenté à celui de la maison natale. Ils y vivent avec leur fils Philippe (né en 2004) et leur fille Julianne (née en 2006). À partir de cet ancrage, la famille entreprendra divers voyages – au Portugal, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, au Mexique, à Cuba, et au Québec – qui élargissent leur vision du monde.
Yves fréquente l’École Victor-Thérien, puis la Polyvalente Dalbé-Viau de Lachine, où il se distingue par ses performances académiques. Il y fait la rencontre d’un groupe d’amis auquel il restera lié sa vie durant. L’acquisition d’un ordinateur TRS-80, au début des années quatre-vingt, marque un tournant vocationnel. Il poursuit un parcours en sciences pures au Collège de Maisonneuve avant de se tourner vers des études de génie informatique à Polytechnique Montréal, qu’il complète en 1993. Il était présent dans une aile épargnée de l’école lors des événements funestes du 6 décembre 1989.
Yves fait montre d’une constance exceptionnelle. Il occupe, du début de l’adolescence à la fin de ses études, un emploi d’emballeur à la succursale IGA de la rue Provost à Lachine. Sa vie professionnelle s’entame avec un stage à CAE Inc., où son travail sur un simulateur de vol vaut à la ligne téléphonique familiale d’être placée sous écoute. Puis il rejoint la branche montréalaise du géant suédois de la téléphonie cellulaire, Ericsson. Il y passera plus de vingt-six ans. Il décide de quitter l’entreprise, en perte de vitesse, au début de l’année pandémique et occupe, brièvement divers emplois de développeur avant d’intégrer une équipe de la Banque nationale, où il travaille depuis le sous-sol de sa maison familiale.
Yves, s’il est l’intime des machines, cultive l’amour de la nature. Il entretient, tout au long de sa vie, des liens étroits avec diverses représentantes de l’espèce féline. Il pratique l’observation des oiseaux et le jardinage, et on peut souvent le voir jogger le long des berges du Lac Saint-Louis. Il avait ensemencé, le soir de son dernier dimanche, son jardin de Lachine. Et il venait, il y a à peine dix jours, de mettre en terre sa mère, Lucille, qu’il avait accompagné tout au long de son agonie. L’été venu, ses cendres seront inhumées dans un lot fleuri du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, où il reposera aux côtés de ses parents et de sa famille maternelle.
La famille recevra les condoléances à la résidence J. J. Cardinal de Lachine le lundi 13 juin, de 14h à 17h, puis de 19h à 21h.
Une cérémonie aura lieu à l’église des Saints-Anges-de-Lachine, située au 1400, rue St-Joseph, le mardi 14 juin à 10h.
RÉSIDENCE FUNÉRAIRE J.J. CARDINAL FUNERAL HOME
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